Quels sont les contrôles et vérifications effectués dans le cadre de la certification cosmétique ?

Quels sont les contrôles et vérifications effectués dans le cadre de la certification cosmétique ?

En tant que propriétaire d’un institut de beauté ou d’un spa, faire les bons choix en matière de cosmétique est indispensable.

Seul problème : il est parfois compliqué de connaître la qualité des cosmétiques avant de les tester.

Alors comment faire pour savoir si un produit cosmétique va plaire à vos clientes, ou non ?

Il existe de nombreux indices. Les avis des autres instituts, l’éthique du fournisseur… Mais aussi les certifications cosmétiques !

Petits logos apposés sur l’étiquette des cosmétiques, les certifications sont de véritables gages de qualité pour les professionnelles de la beauté.

Ils sont décernés par des organismes certificateurs, qui font des études sur site et sur la formulation des cosmétiques, pour savoir s’ils méritent d’être certifiés.

Chaque certification suit un cahier des charges bien précis, regroupant des exigences sur la composition, sur la provenance des produits, sur l’absence de produits animaux…

Mais dans tous les cas, la procédure de contrôle est la même : des tests, des vérifications sur place, un rapport et une décision officielle.

Green Spa vous donne toutes les informations sur les contrôles effectués par les organismes certificateurs !

Les contrôles en amont par l’organisme vérificateur

Tout d’abord, faire appel à un organisme certificateur est le rôle des marques de cosmétiques.

Jamais un organisme de certification ne va contacter une marque pour lui proposer la certification en question.

La démarche doit venir de la marque productrice, qui devra ensuite suivre le cahier des charges, et collaborer étroitement avec l’organisme de certification.

La marque qui demande à être certifiée doit alors envoyer une demande de certification.

Cette demande englobe notamment la création de tout un dossier comprenant les fiches détaillées de tous les produits cosmétiques.

Ces fiches précisent les ingrédients qui les composent, le dosage des ingrédients en question, leur traçabilité, leur provenance…

Grâce à ce document, l’organisme certificateur pourra vérifier de nombreux éléments :

  • La formule de conception du cosmétique, ce qui implique notamment d’étudier la teneur en ingrédients naturels et bio
  • L’étiquette, qui comporte notamment toutes les mentions obligatoires et ne doit pas laisser place au doute
  • Les matériaux utilisés dans le cadre du conditionnement du produit

Tout dépend ensuite du cahier des charges de l’organisme certificateur. Dans tous les cas, ce sont des experts expérimentés qui s’occupent de cette phase.

Et ce n’est que si tout est en forme qu’ils peuvent passer à l’étape suivante.

Les vérifications directement sur site

L’étape suivante consiste à se déplacer sur le site de production des cosmétiques. C’est donc un contrôle qui est réalisé directement à l’usine.

Cette étape de vérification permet d’analyser la véracité des informations communiquées en amont, mais également d’autres éléments qui ne peuvent pas être vérifiés sur papier.

Lors de cet audit, l’expert attitré procèdera à une vérification rigoureuse du processus de fabrication, des produits de nettoyage qui sont utilisés, mais également du stockage des matières premières et des cosmétiques finis.

Ces nombreuses étapes de contrôle permettent d’attribuer des certifications cosmétiques uniquement aux marques qui font preuve d’une implication sans faille, et d’un respect irréprochable des exigences.

La moindre problématique donne lieu à un refus de la certification.

Bon à savoir :

En fonction des organismes certificateurs, il peut également arriver que les experts contrôlent les moyens de communication utilisés par une marque !

Si cette dernière utilise des termes comme “biologique” ou “naturel” à tort, elle peut se faire taper sur les doigts.

La toute première chose à faire pour la marque est donc de se tourner vers un organisme certificateur.

Ce sont des organismes indépendants, qui contrôlent les différentes étapes de production du cosmétique et décident de lui attribuer la certification, ou non.

La marque fabricante de cosmétiques doit donc choisir la certification qu’elle souhaite obtenir et contacter l’organisme certificateur qui lui est lié.

Pour s’assurer de ne pas contacter les organismes pour rien, les marques ont accès au cahier des charges de chaque certification.

Lors du contact, la marque fabricante peut alors interroger l’organisme certificateur sur les tarifs pratiqués, et demander une date de contrôle.

La clôture du processus de certification cosmétique

Une fois que ces deux étapes sont terminées, l’expert rédige un rapport.

Dans ce rapport, on trouve toutes les informations récoltées lors des phases de tests. Et pour préserver l’impartialité de l’organisme, ce n’est pas l’expert en question qui prend la décision finale.

Ce dernier se contente de transmettre son rapport et ses observations à l’organisme certificateur. Ensuite, ce sont d’autres experts qui prennent ŀa décision !

Cette dernière est communiquée le plus rapidement possible, mais peut prendre quelques semaines, voire quelques mois.

Tout dépend de la quantité d’études que doit réaliser l’organisme, mais également de la collaboration et de la réactivité de l’entreprise qui souhaite obtenir la certification cosmétique.

C’est grâce à toutes ces exigences que vous pouvez vous reposer sur la qualité garantie par les certifications cosmétiques.

Vous souhaitez en savoir plus ? Green Spa vous donne toutes les informations :

  • La certification cosmétique : comment ça se passe ?
  • Les différentes certifications cosmétiques : lesquelles privilégier ?