Concrètement, le conservateur vise à empêcher le développement des micro-organismes comme les bactéries et les champignons dans les cosmétiques. Tout simplement parce qu’entre le moment où il est mis en flacon et le moment où il est utilisé par les clients finaux, il peut s’écouler plusieurs mois.

Il est donc indispensable de prévoir la durabilité et la fiabilité des produits esthétiques, ainsi que la pérennité de leurs bienfaits pour la peau. Que ce soit par un changement dans la texture, dans la couleur ou dans l’odeur, le conservateur s’assure que le cosmétique reste en parfait état au fil des semaines.

La loi française exige que tout cosmétique mis en vente sur le marché soit capable de se protéger d’une contamination bactérienne externe. Et cette donnée est par ailleurs vérifiée dans les laboratoires avant la commercialisation des cosmétiques, par ce qu’on appelle le challenge test.

Ce challenge test revient à contaminer volontairement un cosmétique, pour voir sa réaction face à la présence d’une bactérie. S’il s’en débarrasse, le produit a passé le test. S’il est contaminé, il ne peut pas être proposé à la vente.

L’utilité des conservateurs est donc avérée. Alors pourquoi sont-ils au centre de scandales ?